Grok-1, le Grand Modèle de Langage d'Elon Musk, Défie les Géants de l'IA
Dans un monde où la course à l'intelligence artificielle bat son plein, une nouvelle étape a été franchie avec l'arrivée de Grok-1, le dernier-né de la start-up xAI, fondée par Elon Musk. Ce grand modèle de langage (LLM) open source marque un tournant dans l'industrie par ses performances et son accessibilité, défiant directement des acteurs établis comme OpenAI.

Une Puissance de Calcul Inégalée
Grok-1 se distingue par une capacité impressionnante de 314 milliards de paramètres, le positionnant loin devant ses concurrents immédiats. Ce modèle "transformer", basé sur la technique Mixture-of-Experts (MoE), promet une efficacité et une flexibilité sans précédent. Grâce à sa licence Apache 2.0, les développeurs du monde entier peuvent désormais l'utiliser, le modifier et le distribuer librement, ouvrant la voie à une multitude d'applications personnalisées.
Des Performances Révolutionnaires
Sur le benchmark MMLU (Measuring massive multitask language understanding), Grok-1 a réalisé un score de 73%, surpassant ainsi des modèles renommés comme Llama 2 70B de Meta et GPT-3.5 d'OpenAI. En matière de complétion de code, le modèle établit également de nouveaux standards avec un score de 63.2% sur HumanEval, démontrant sa capacité à comprendre et à générer du code de manière plus efficace que jamais.

Grok-1 au Cœur de l'Innovation sur le Réseau Social X
Au-delà de ses prouesses techniques, Grok-1 alimente également le chatbot Grok, disponible sur le réseau social X. Cette intégration marque un pas significatif dans l'utilisation des LLM dans les interactions quotidiennes et souligne la volonté d'Elon Musk de faire progresser le domaine de l'IA générative.
Une Rivalité Croissante avec OpenAI
La publication de Grok-1 s'inscrit dans un contexte de tension croissante entre Elon Musk et OpenAI, notamment autour des questions de l'open source et des objectifs initiaux des entreprises dans le domaine de l'IA. En rendant Grok-1 accessible à tous, Musk défie directement la stratégie d'OpenAI, poussant plus loin le débat sur l'avenir et l'éthique de l'intelligence artificielle.
Un Avenir Ouvert et Collaboratif pour l'IA
Avec Grok-1, xAI et Elon Musk posent les bases d'une approche plus ouverte et collaborative de l'intelligence artificielle. Ce modèle open source pourrait bien changer la donne, permettant une innovation accélérée et une adoption plus large des technologies d'IA. L'impact de Grok-1 sur l'industrie, tant en termes de développement de logiciels que de réflexion éthique, sera sans doute un sujet à suivre de près dans les années à venir.
Sources multiples :
L'usine Digitale
xAI
Publié le par Technifree
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L'Europe se dote d'une législation avant-gardiste sur l'intelligence artificielle
Dans un monde de plus en plus tourné vers le numérique, l'intelligence artificielle (IA) façonne notre quotidien de manière inédite. Reconnaissant à la fois le potentiel immense et les risques potentiels associés à ces technologies, le Parlement européen a franchi une étape cruciale en adoptant une législation pionnière sur l'IA. Mercredi, les députés ont massivement voté en faveur de cette loi, avec 523 votes pour, 46 contre et 49 abstentions, marquant un moment historique dans la régulation de l'IA.

Équilibre entre innovation et protection
La nouvelle législation, issue de négociations avec les États membres conclues en décembre 2023, vise à établir un équilibre délicat : garantir la sécurité et le respect des droits fondamentaux tout en stimulant l'innovation technologique. Ce règlement européen établit des obligations spécifiques pour les systèmes d'IA, classées en fonction de leur niveau de risque et de leur impact potentiel. L'objectif ? Faire de l'Europe un acteur de premier plan dans le domaine de l'IA, tout en protégeant ses citoyens et ses valeurs fondamentales.
Interdictions et exemptions : les grandes lignes
Certains usages de l'IA seront dorénavant interdits au sein de l'UE, notamment ceux menaçant les droits individuels. Cela inclut les systèmes de reconnaissance biométrique sensible, l'extraction massive d'images faciales, la reconnaissance des émotions au travail ou dans les écoles, la notation sociale, la police prédictive basée uniquement sur le profilage, ainsi que toute IA manipulant le comportement humain. Néanmoins, des exemptions sont prévues pour les services répressifs dans des cas bien définis, encadrés par des garanties strictes.
Responsabilités accrues pour les systèmes à haut risque
Les systèmes d'IA considérés comme à haut risque devront répondre à des exigences rigoureuses. Ils seront soumis à une évaluation approfondie des risques, devront être transparents, précis, et inclure une supervision humaine. Cette catégorie couvre une vaste gamme d'applications, des infrastructures critiques à la gestion des frontières, en passant par l'éducation et la santé.
Vers une IA transparente et responsable
La législation met aussi l'accent sur la transparence, notamment pour les IA dites "à usage général". Elle exige la publication de résumés détaillés sur les données utilisées pour l'entraînement des modèles, et met en garde contre les contenus artificiels non signalés, tels que les deepfakes.
Soutien à l'innovation et aux PME
Pour ne pas brider l'innovation, la loi prévoit la création de "bacs à sable réglementaires" permettant aux entreprises, en particulier PME et start-ups, de tester des IA novatrices dans un cadre contrôlé.
Réactions et perspectives
Les co-rapporteurs du Parlement, Brando Benifei et Dragos Tudorache, ont salué cette adoption comme un pas vers une IA éthique et encadrée, mettant l'humain et les valeurs européennes au cœur du développement technologique. Toutefois, ils soulignent aussi le chemin restant à parcourir pour intégrer pleinement l'IA dans nos sociétés de manière responsable.
Et après ?
Le texte doit encore être officiellement adopté par le Conseil et passer une dernière vérification juridique. La législation entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l'Union européenne, avec une application progressive des différentes dispositions sur 6 à 36 mois. Ce cadre réglementaire place l'Europe à l'avant-garde de la gouvernance de l'IA, un modèle potentiellement inspirant pour le reste du monde.
Source :
Parlement Européen | Yasmina YAKIMOVA
Publié le par Technifree
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Fin de la carte verte d’assurance automobile : ce qu’il faut savoir
À partir du 1er avril 2024, une évolution majeure dans le monde de l'assurance automobile en France prendra effet. La traditionnelle carte verte, symbole de l’assurance obligatoire pour tout véhicule terrestre à moteur, ne sera plus nécessaire. Cet article vous guide à travers les changements annoncés et ce qu'ils signifient pour les conducteurs français.

Selon un décret publié au Journal officiel le 9 décembre 2023, la nécessité d'afficher le certificat d'assurance, communément appelé "papillon vert", sur le pare-brise des véhicules sera abolie. Cette décision s'inscrit dans une démarche de modernisation et de simplification administratives, permettant une vérification numérique de l'assurance via le fichier des véhicules assurés (FVA).
Le Fichier des Véhicules Assurés (FVA) au cœur du dispositif
Le FVA devient l'outil central pour les forces de l'ordre pour vérifier l'assurance d'un véhicule. Alimenté par les assureurs, ce fichier numérique répertorie les contrats d’assurance actifs, offrant une méthode de contrôle plus efficace et instantanée.
Quid des documents d’assurance ?
Bien que le "papillon vert" disparaisse, les automobilistes ne sont pas laissés sans documents. Les assureurs fourniront désormais un "mémo véhicule assuré" lors de la souscription ou du changement de véhicule, facilitant le contrôle en cas de besoin et offrant une aide précieuse pour la rédaction d'un constat amiable ou en cas de panne.
Exceptions (eh oui, y'en a !)
Les véhicules non immatriculés, tels que les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM : trottinette électrique, tondeuse à gazon, La voiture à pile de Gaston Lagaffe ...), restent soumis à l'obligation de présenter une attestation d’assurance physique. Par ailleurs, les conducteurs peuvent dès à présent vérifier en ligne la présence de leur véhicule dans le FVA, garantissant ainsi leur conformité avec la loi.
Ce changement rappelle également l'importance fondamentale de l'assurance responsabilité civile, couvrant les dommages que le véhicule peut occasionner. Chaque propriétaire de véhicule doit veiller à sa souscription, garantissant ainsi la sécurité de tous.
L'abolition de la carte verte et du papillon vert marque une étape importante vers la digitalisation et la simplification des processus administratifs en France. Ce changement, prenant effet le 1er avril 2024, souligne l'évolution des pratiques en matière d'assurance automobile, facilitant la vie des conducteurs tout en assurant une gestion efficace et moderne des obligations d'assurance.
Sources :
Décret n°2023-1152 du 08/12/2023
service-public.fr
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L'Intelligence Artificielle : Une Révolution à Maîtriser pour la Prospérité de la France
L'intelligence artificielle (IA) est à la croisée des chemins en France, selon le dernier rapport de la Commission de l'Intelligence Artificielle daté de mars 2024. Ce document majeur propose une vision ambitieuse et des recommandations stratégiques pour que la France et l'Europe s'emparent pleinement des opportunités offertes par cette révolution technologique.

L'IA, avec l'avènement récent de l'IA générative, touche désormais tous les aspects de la vie économique et sociale. Bien que l'Europe possède un réservoir exceptionnel de talents, elle fait face à un retard technologique et économique significatif. Pour inverser cette tendance, la commission présente six axes d'intervention, de la formation à la gouvernance mondiale.
Pour déployer efficacement l'IA, le rapport insiste sur la nécessité de :
• Sensibiliser et former la population aux impacts de l'IA.
• Réorienter l'épargne vers l'innovation, avec la création d'un fonds "France & IA".
• Positionner la France comme un leader de la puissance de calcul, essentielle à l'IA.
• Assurer une gouvernance mondiale de l'IA pour un développement harmonieux et éthique.
Une approche exhaustive a été adoptée pour élaborer ce rapport, incluant 600 auditions d'experts et une consultation de 7 000 citoyens. Cette méthodologie collégiale et ouverte garantit des recommandations bien fondées et largement acceptées.
Le rapport de la Commission de l'Intelligence Artificielle marque un tournant dans la stratégie nationale sur l'IA, avec 25 recommandations clés réparties en six axes principaux. Ces recommandations visent à positionner la France comme un leader de l'IA, tout en assurant un développement équilibré et responsable de cette technologie.
• Sensibilisation et Formation: Lancer un programme national pour éduquer le grand public sur l'IA, incluant des débats publics et des formations continues.
• Financement de l'Innovation: Création d'un fonds "France & IA" doté de 10 milliards d'euros pour soutenir l'écosystème d'IA français.
• Puissance de Calcul: Établir la France comme un centre majeur de la puissance de calcul, crucial pour le développement de l'IA.
• Accès aux Données: Faciliter l'accès à des données de qualité, essentielles pour l'entraînement des modèles d'IA.
• Recherche et Développement: Doubler les investissements dans la recherche publique spécialisée en IA et favoriser les collaborations entre secteurs public et privé.
• Gouvernance Mondiale de l'IA: Promouvoir la création d'une Organisation Mondiale de l'IA pour une régulation et un encadrement éthique au niveau international.
Les recommandations détaillent également l'importance de:
• Développer des compétences en IA dès le plus jeune âge et tout au long de la vie.
• Soutenir les startups et les PME dans l'intégration de l'IA.
• Assurer une transition équitable pour les travailleurs impactés par l'IA.
• Renforcer la sécurité et la protection des données dans les applications d'IA.
• Encourager une approche humaniste de l'IA, garantissant que la technologie serve l'intérêt général.
Chacune de ces recommandations s'accompagne de propositions d'actions concrètes, reflétant l'ambition de la France de naviguer avec succès dans la révolution de l'IA, en faisant de cette technologie un moteur de croissance, d'innovation, et de bien-être social.
L'IA représente une formidable opportunité de progrès pour la France, à condition de la maîtriser et de la déployer au service de tous. La mise en œuvre des recommandations de la commission constitue un investissement stratégique pour l'avenir, permettant à la France de jouer un rôle de premier plan dans la révolution de l'IA. Ce chemin nécessite un engagement collectif, une vision à long terme, et une action publique résolue. L'heure est à la mobilisation pour assurer que l'IA génère croissance, emplois, et bien-être, dans le respect de nos valeurs et de notre souveraineté.
Mistral, LightOn, Shift Technology, Alan, Bioptimus, Google : ils sont de plus en plus nombreux à choisir la France pour innover en matière d’intelligence artificielle. Fierté.
En investissant, nous faisons de la France un pays à la pointe de l’IA.
Une IA le dit aussi ! pic.twitter.com/V79TwxGOU7
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 13, 2024
Sources multiples :
Elysee.fr
Le rapport (pdf)
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Cyberattaque sans précédent contre les services de l'État français : vers une refonte de la sécurité informatique en Europe
Depuis le dimanche 10 mars 2024, les services de l’État français sont la cible d'une cyberattaque d'une "intensité inédite", selon les déclarations de Matignon. Bien que la source de cette attaque reste encore indéterminée, le gouvernement français a immédiatement déployé des contre-mesures pour faire face à cette menace sans précédent.

Selon les informations recueillies par BFMTV, cette attaque informatique, dont l'origine demeure obscure, a ciblé de nombreux services ministériels, mettant ainsi en péril le bon fonctionnement de l'administration. Bien que des efforts aient été déployés pour réduire l'impact de cette cyberattaque, l'ampleur de la menace a nécessité l'activation d'une cellule de crise dès son déclenchement.
Cette attaque souligne une fois de plus l'importance cruciale de la cybersécurité dans le maintien de la stabilité des États face aux menaces extérieures. À cet égard, l'investissement dans des technologies de pointe telles que les ordinateurs quantiques devient indispensable pour garantir la sécurité des infrastructures nationales.
Dans un contexte où les cyberattaques représentent une menace croissante, l'Union européenne a récemment dévoilé un ambitieux projet de "bouclier cyber" d'une valeur d'un milliard d'euros. Ce projet vise à renforcer la capacité des États membres à réagir rapidement et efficacement aux attaques informatiques, en s'appuyant sur des cyber hubs équipés d'intelligence artificielle et de supercalculateurs.
Le "bouclier cyber" de l'UE s'inscrit dans une stratégie plus large visant à protéger les infrastructures critiques des États membres contre les cybermenaces. En plus de la création de cyber hubs, l'UE prévoit également la mise en place d'une "réserve cyber" composée de milliers de spécialistes volontaires, prêts à intervenir en cas d'urgence.
Ces initiatives témoignent de la volonté de l'Union européenne de renforcer sa défense contre les cyberattaques, qui représentent une menace croissante pour la sécurité et la stabilité du pays. Alors que les cyberattaques continuent de se multiplier, il est impératif pour les États membres de collaborer étroitement pour faire face à cette menace commune.
En France, où les cyberattaques ont déjà coûté près de 2 milliards d'euros en 2022, ces récents événements soulignent l'urgence d'adopter des mesures efficaces pour protéger les infrastructures nationales contre les cybermenaces. La sécurité informatique ne peut plus être considérée comme un domaine secondaire, mais plutôt comme une priorité absolue pour assurer la résilience des États face aux menaces du monde numérique.
Sources multiples :
BFMTV
Les Numériques
FranceInfo
Publié le par Technifree
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M. Lecornu annonce la création d’une Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de Défense
Comme l’avait soutenu le stratégiste allemand Carl von Clausewitz, la « guerre est un caméléon qui change de nature à chaque engagement ». Qu’en sera-t-il avec la généralisation de l’intelligence artificielle [IA] sur le champ de bataille, sachant que les applications militaires de cette technologie sont déjà nombreuses ?

Récemment, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, a répondu à cette question en affirmant que la guerre restera ce qu’elle est, c’est à dire un « affrontement humain ». Mais « si s’approprier l’IA ne garantira pas nos succès à venir, omettre de le faire garantira d’emblée un déclassement dans les combats de demain », a-t-il estimé.
Quoi qu’il en soit, la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 avait fait de l’IA une priorité. Ce qui s’était traduit par le lancement de plusieurs programmes, dont le très ambitieux Artemis IA [ARchitecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources], lequel vise à doter le ministère des Armées d’une solution « souveraine » en matière de stockage et d’exploitation de l’information, ou encore « TORNADE » [Traitement Optique et Radar par Neurones Artificiels via Détecteur], confié à l’entreprise Preligens.
Par ailleurs, la Direction générale de l’armement [DGA] finança les études MMT [Man-Machine-Teaming, pour l’aviation de chasse du futur] et HYPERION, afin de développer des algorithmes d’IA susceptibles de « contribuer aux performances futures du combat collaboratif terrestre ». Dans le même temps, un cadre éthique pour l’usage de cette technologie fut défini.
Entrée en vigueur le 1er août dernier, la LPM 2024-30 prévoit d’accentuer l’effort en matière d’intelligence artificielle.
L’objectif poursuivi à travers le développement de l’IA est de s’assurer que les armées puissent traiter de façon autonome le flux de données apporté par les capteurs dont elles disposent et qu’elles consolident ainsi leur capacité d’appréciation des situations stratégiques et tactiques
Et celui-ci d’ajouter :
Cette fonction d’analyse des données grâce à l’usage de l’IA permettra d’optimiser l’ensemble des investissements réalisés dans les capteurs et sera mise au service de l’ensemble des forces armées. Dans cette perspective, la création d’une ligne budgétaire dédiée aux logiciels d’IA pour la défense sera envisagée et les impacts de l’IA sur la fonction renseignement et sur la chaîne ‘commandement et contrôle’ [C2] seront évalués
Évidemment, au-delà de la robotique, d’autres applications peuvent être envisagées, notamment en matière de maintien en condition opérationnelle [MCO]. L’IA peut aussi permettre d’améliorer la précision des armes [ce qui sera le cas pour le CAESAr] et apporter une aide à la décision et à la planification des opérations.
Aussi, le ministère des Armées entend changer de braquet. Dans les pages du quotidien Les Échos, ce 8 mars, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé la création, en juillet prochain, de l’Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de défense [AMIAD], qui sera le pendant de la Direction des applications militaire [DAM] du Commissariat à l’énergie atomique et des énergies renouvelables [CEA]. C’est dire l’importance des attentes en la matière…
Soit l’armée française prend date, soit elle décroche
, a fait valoir M. Lecornu.
La mission de l’AMIAD consistera à « conceptualiser, voire fabriquer, l’intelligence artificielle dans les grands programmes militaires, actuels comme futurs », a précisé le ministre.
Pour cela, cette agence disposera d’un budget de 300 millions d’euros par an et de son propre supercalculateur « classifié » censé traiter « souverainement des données secret-défense ». Selon le ministre, « non seulement les armées pourront tester l’IA embarquée dans les systèmes d’armes en maintenant un fort degré de protection, mais les industries de défense pourront aussi l’utiliser et le nourrir avec leurs données, sans crainte d’espionnage ».
Devant être installé au Mont Valérien, ce supercalculateur, décrit par le ministre comme étant le « plus gros dédié à l’IA en Europe », devrait être mis en service en 2025. La procédure d’acquisition, pour laquelle 200 à 300 millions d’euros sont prévus, sera lancée très bientôt.
Enfin, l’AMIAD devra recruter 300 ingénieurs, chercheurs et doctorants, civils et militaires, dans les deux ans à venir. Organisée en deux pôles [recherche à Palaiseau et technique à Bruz], elle sera dirigée par Bertrand Rondepierre, un ancien de l’École Polytechnique, passé par Google.
Le Général de Gaulle a lancé le Commissariat à l’énergie atomique en 1945 et le premier sous-marin lanceur d’engins, qui porte la dissuasion nucléaire française, a été lancé en 1972 sous Giscard d’Estaing [sic, c’était sous la présidence de Georges Pompidou, ndlr]. Avec l’AMIAD, j’espère lancer le même processus : doter la France des moyens pour subvenir à ses besoins de façon souveraine sur le long terme. Cette agence est un point de départ, pas d’arrivée
, a conclu M. Lecornu.
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Source :
Opex360
Publié le par Laurent LAGNEAU
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L'Avènement de l'Ère Gemini : Google Repousse les Limites de l'IA
Google intensifie son engagement dans l'intelligence artificielle, ouvrant une nouvelle ère de progrès technologiques avec l'ère Gemini. En établissant un "nouvel état de l'art à travers un large éventail de benchmarks de texte, d'image, d'audio et de vidéo", grâce à son modèle Ultra 1.0 qui surpasse "les experts humains en compréhension du langage multitâche (MMLU)", Google redéfinit les frontières de l'IA. L'objectif dépasse la simple amélioration des modèles d'IA pour englober un écosystème complet, enrichissant aussi bien les produits destinés au grand public que les outils pour les développeurs.

Gemini Advanced transforme l'expérience utilisateur en proposant des capacités avancées en "raisonnement, d'exécution d'instructions, de codage et de collaboration créative". Disponible en 40 langues et bientôt à travers des applications dédiées, cette innovation est accessible via le nouveau plan Google One AI Premium, qui concentre le meilleur de l'IA de Google en un seul lieu.
L'expansion de Gemini à Workspace et Google Cloud promet d'augmenter la productivité et de stimuler l'innovation. Google rapporte déjà une adoption significative, avec "plus d'un million de personnes utilisant des fonctionnalités comme 'Aidez-moi à écrire'" pour booster leur créativité et efficacité.
En mettant l'accent sur le rôle des développeurs dans l'expansion de l'écosystème Gemini, Google anticipe de futures révélations qui "se concentreront sur les nouvelles capacités pour les développeurs et les clients Cloud". L'entreprise affirme son engagement envers une innovation audacieuse et responsable, annonçant des avancées continues dans l'IA.
Cette stratégie illustre comment Google envisage l'avenir de l'IA, en combinant technologie de pointe et accessibilité pour remodeler l'interaction numérique et améliorer la productivité à une échelle globale.
L'ère Gemini marque un tournant majeur dans l'évolution de l'intelligence artificielle chez Google, signalant non seulement des avancées technologiques remarquables mais aussi une vision stratégique étendue à un écosystème complet. Avec Gemini Advanced et l'intégration de ces technologies dans des produits largement utilisés comme Workspace et Google Cloud, Google démontre son engagement à rendre l'IA plus accessible et utile pour tous. L'accent mis sur le développement et l'innovation ouvre de nouvelles avenues pour les créateurs, les entreprises et les utilisateurs finaux, promettant de transformer la façon dont nous interagissons avec la technologie au quotidien. La route vers l'avenir de l'IA chez Google est pavée d'innovations responsables et d'une ambition de rendre chaque expérience plus intuitive, productive et créative, soulignant l'importance de l'intelligence artificielle dans le façonnement de notre monde numérique.
Sources multiples :
Google
BDM
Publié le par Technifree
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AtlasOS : une version allégée de Windows 11 et 10
On ne change pas d’ordinateur comme de chemise. Pour des raisons économiques évidentes, mais également par considération écologique. Alors que faire lorsque nous avons un PC Windows un peu à la traine ? Surtout, ne le jetez pas, car AtlasOS, une version allégée et optimisée de Windows 11 et 10, pourrait bien être la solution que vous cherchez. Cet outil est conçu pour booster les performances de votre système, le rendant plus rapide et plus réactif sans nécessiter d’investissement dans du nouveau matériel.
Dans cet article, nous vous présentons en détail AtlasOS, à qui il est destiné et comment facilement l’installer sur votre PC. Suivez le guide !

AtlasOS est un outil open source qui permet d’améliorer les performances globales de Windows 11 ou Windows 10 en éliminant tous les composants superflus. Il ne faut donc pas le voir comme un nouveau système d’exploitation à part entière, mais plutôt comme un utilitaire d’optimisation. Autrement dit, contrairement à une image ISO modifiée de Windows, comme Tiny11, AtlasOS est un logiciel qui s’installe pour offrir une expérience utilisateur Windows plus fluide et réactive, en se débarrassant de tout ce qui pourrait ralentir votre PC.
Cependant, rassurez-vous, l’installation d’AtlasOS ne modifie en rien l’utilisation habituelle de votre PC. Vous pourrez continuer à installer et utiliser vos applications préférées, jouer à vos jeux favoris, et naviguer sur Internet sans aucune restriction. En somme, AtlasOS optimise discrètement les performances de votre système sans impacter votre expérience utilisateur quotidienne.
Pour optimiser votre système, AtlasOS procède à des ajustements spécifiques :
• Désactive de nombreux aspects de l’interface qui consomment de précieuses ressources système, allégeant ainsi la charge sur votre processeur et votre mémoire vive.
• Désactive les fonctionnalités d’économie d’énergie, optimisant les performances au détriment de la consommation énergétique, pour ceux qui privilégient la réactivité à l’autonomie.
• Désactive les publicités intégrées par défaut dans l’expérience utilisateur de Windows, offrant ainsi une interface plus propre.
• Supprime les applications préinstallées et les bloatwares, libérant de l’espace disque et des ressources système pour des applications que vous choisissez et utilisez vraiment.
• Supprime la majorité de la télémétrie intégrée à Windows, réduisant ainsi l’empreinte de la collecte de données par Microsoft.
• Implémente de nombreuses stratégies de groupe pour minimiser la collecte de données, assurant une expérience utilisateur plus sécurisée et privée.
Et bien plus encore… Mais malgré ces nombreuses modifications, AtlasOS conserve l’intégrité des fonctionnalités liées à la sécurité de votre ordinateur. Vous bénéficiez ainsi du meilleur des deux mondes : une expérience Windows optimisée et personnalisable, sans aucun compromis sur la sécurité et la familiarité de votre système.
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Publié le par Benjamin sur JustGeek.fr
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Mistral AI et "Le Chat" : L'avant-garde Française de l'IA Génératrice
Mistral AI, une startup française basée à Paris, se profile comme un pionnier dans le paysage de l'intelligence artificielle avec son produit innovant "Le Chat" (non, rien à voir avec le fameux savon marseillais). Cette jeune entreprise, n'ayant pas encore célébré son premier anniversaire à ce jour, est déjà au centre de l'attention pour son potentiel à proposer une alternative nationale (cocorico) à des solutions telles que ChatGPT d'OpenAI, Copilot de Microsoft ou encore Gemini (ex Bard) de Google.

Mistral AI a été fondée avec la vision claire de développer une technologie d'IA génératrice capable de comprendre et d'interagir en français (mais pas que!) de manière naturelle et intuitive. La société ambitionne de se positionner comme un acteur clé dans l'évolution de l'intelligence artificielle, en mettant l'accent sur l'innovation et l'accessibilité. "Le Chat", actuellement en phase bêta, est le fer de lance de cette vision, offrant un aperçu prometteur de ce que l'avenir réserve en termes d'IA conversationnelle, made in France.
"Le Chat" : Innovation en Phase Bêta
En tant que projet en phase bêta, "Le Chat" est au cœur des efforts de R&D de Mistral AI. Cette IA génératrice, bien que jeune, a déjà démontré une capacité impressionnante à gérer des dialogues complexes, reflétant une compréhension nuancée du langage naturel (si si, j'ai testé et c'est assez bluffant). Le développement de "Le Chat" bénéficie du soutien actif du gouvernement français, soulignant l'importance stratégique de cette initiative dans l'ambition de la France de cultiver une solution nationale puissante face aux géants internationaux de l'IA.
Soutien Gouvernemental et Perspectives
Le soutien du gouvernement français à Mistral AI est un signe fort de la reconnaissance du potentiel de "Le Chat" à non seulement rivaliser avec des solutions existantes mais aussi à renforcer l'autonomie technologique de la France. Cette collaboration illustre l'engagement du pays à favoriser l'innovation dans le domaine de l'intelligence artificielle, offrant à Mistral AI une plateforme solide pour son développement et son expansion future.
Avec "Le Chat", Mistral AI ne se contente pas de proposer une alternative à ChatGPT, Gemini ou Copilot ; l'entreprise cherche à redéfinir les interactions homme-machine, en mettant l'accent sur une expérience utilisateur personnalisée et une intégration fluide dans le quotidien des francophones avec des performances plus qu'honorables. À mesure que "Le Chat" évolue et s'améliore, il est destiné à jouer un rôle clé dans la manière dont nous interagissons avec la technologie, incarnant l'innovation et l'excellence française dans l'IA.

Vers un Avenir Prometteur
Mistral AI, entreprise basée à Paris, est bien positionnée pour mener la charge dans le développement de l'intelligence artificielle génératrice. "Le Chat", bien qu'en phase bêta, est déjà un témoignage de l'ambition et de la capacité de l'entreprise à innover. En tant que fleuron de la technologie française, Mistral AI incarne l'avenir de l'IA conversationnelle, avec des perspectives prometteuses pour une expansion et une influence croissantes dans les années à venir.
Les Défis Techniques et Éthiques de "Le Chat"
L'initiative ambitieuse de Mistral AI avec "Le Chat" se confronte à un double défi : surmonter les obstacles techniques inhérents au développement d'une IA génératrice de pointe et naviguer dans le paysage complexe des questions éthiques liées à l'intelligence artificielle.
Les défis techniques
La conception et l'optimisation de "Le Chat" nécessitent une expertise technique de haut niveau, notamment dans les domaines du traitement du langage naturel (TLN) et de l'apprentissage machine. Les défis comprennent :
• La compréhension Profonde du Langage : "Le Chat" doit être capable de comprendre non seulement le langage mais aussi les subtilités et le contexte culturel spécifiques au français, ce qui représente une tâche complexe étant donné la richesse et la diversité de la langue.
• La personnalisation et l'adaptabilité : Pour offrir une expérience utilisateur véritablement personnalisée, "Le Chat" doit pouvoir s'adapter aux préférences individuelles et apprendre de ses interactions, tout en respectant la vie privée des utilisateurs.
• La "scalabilité" : À mesure que "Le Chat" gagne en popularité, la capacité à monter en charge tout en maintenant des temps de réponse rapides et une expérience utilisateur de qualité devient cruciale.
Les défis éthiques
Les questions éthiques jouent un rôle tout aussi important dans le développement de "Le Chat". Mistral AI doit aborder des préoccupations telles que :
• La vie privée et la sécurité des données : La protection des données des utilisateurs est primordiale, surtout à une époque où les préoccupations relatives à la vie privée sont de plus en plus présentes. Mistral AI doit garantir que "Le Chat" respecte les normes les plus strictes en matière de sécurité des données et de confidentialité.
• Biais et équité : Éviter les biais dans les réponses de "Le Chat" est essentiel pour assurer une expérience équitable pour tous les utilisateurs. Cela implique un travail continu pour identifier et corriger les biais potentiels dans les modèles d'apprentissage.
• Les responsabilités ainsi que la transparence : Mistral AI doit également naviguer dans les eaux délicates de la responsabilité, en veillant à ce que "Le Chat" opère de manière transparente et que les utilisateurs comprennent comment et pourquoi certaines réponses sont générées.
Vers une Solution Équilibrée
Face à ces défis, Mistral AI s'engage à développer "Le Chat" comme une solution non seulement techniquement avancée mais également éthiquement responsable. Le soutien du gouvernement français souligne l'importance de cette initiative, non seulement en termes d'innovation technologique mais aussi en tant que modèle pour le développement éthique de l'intelligence artificielle. En abordant de front les défis techniques et éthiques, Mistral AI et "Le Chat" aspirent à établir de nouvelles normes pour l'IA génératrice, renforçant ainsi la position de la France sur la scène mondiale de l'IA. A condition bien sûr de ne pas être enterrée par Microsoft bien avant son lancement officiel sur le marché.
Sources multiples :
Phonandroid
Mistral AI
L'humanité
Marianne
Publié le par Technifree
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Scandale d'espionnage à Bruxelles : Des logiciels de surveillance découverts sur les téléphones des responsables
Un comité de défense du Parlement européen aurait été la cible d'un piratage téléphonique, selon un email interne. Le Parlement européen a demandé mercredi aux membres de son sous-comité de défense de faire vérifier leurs téléphones pour détecter la présence de logiciels espions, après avoir découvert des traces de piratage sur deux appareils.

Des membres et des collaborateurs du sous-comité sur la sécurité et la défense (SEDE) de l'enceinte auraient été touchés par des outils intrusifs de surveillance, a indiqué l'institution dans un email interne.
Tous les parlementaires du sous-comité ont été invités à confier leurs téléphones au service informatique de l'institution pour qu'ils soient vérifiés, selon l'email consulté par POLITICO.
Le Parlement européen est en état d'alerte élevée contre les cyberattaques et les ingérences étrangères à l'approche des élections européennes de juin.
En décembre, le site POLITICO avait rapporté qu'un examen interne avait révélé que la cybersécurité de l'institution "ne répond pas encore aux normes de l'industrie" et n'est "pas pleinement alignée sur le niveau de menace" posé par les pirates parrainés par des États et d'autres groupes menaçants.
Un membre du sous-comité de sécurité et de défense s'est soumis à un contrôle de routine mardi, ce qui a permis de découvrir des traces de logiciels espions sur son téléphone. Le membre a déclaré qu'il ne savait pas pourquoi il avait été ciblé par un logiciel de piratage.
La porte-parole adjointe du Parlement, Delphine Colard, a déclaré dans un communiqué que "des traces trouvées dans deux appareils" avaient motivé l'email demandant aux membres de faire vérifier leurs téléphones.
Compte tenu du contexte géopolitique et de la nature des dossiers suivis par le sous-comité sur la sécurité et la défense, une attention particulière est accordée aux appareils des membres de ce sous-comité et au personnel qui soutient son travail
a précisé le communiqué.
Ces nouvelles révélations font suite à des incidents antérieurs impliquant d'autres membres du Parlement européen ciblés par des logiciels espions. Des chercheurs ont révélé en 2022 que les téléphones de membres du mouvement pour l'indépendance catalane, y compris des politiciens de l'UE, étaient infectés par Pegasus et Candiru, deux types d'outils de piratage. La même année, un membre grec du Parlement européen et chef de l'opposition, Nikos Androulakis, figurait parmi une liste de personnalités politiques et publiques grecques ayant été ciblées par Predator, un autre outil de logiciel espion. La présidente du Parlement, Roberta Metsola, avait également été confrontée à une tentative de piratage à l'aide de logiciels espions.
En 2022, les membres du Parlement européen ont mis en place une commission d'enquête spéciale pour examiner la question. Elle a enquêté sur une série de scandales dans des pays tels que l'Espagne, la Grèce, la Hongrie et la Pologne et a déclaré qu'au moins quatre gouvernements de l'UE avaient utilisé abusivement les outils de piratage à des fins politiques.
Le service informatique du Parlement a lancé un système pour vérifier les téléphones des membres à la recherche de logiciels espions en avril de l'année dernière. "Des centaines d'opérations" ont été menées depuis le lancement du programme, précise le communiqué.
Source :
Politico.eu
Publié le par Technifree
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