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Le Cyberdico de l'ANSSI où comment déchiffrer le jargon de la cybersécurité !


Voici un outil qu'il est bien (voir indispensable) pour tous ceux qui veulent comprendre et maîtriser le langage de la cybersécurité : le Cyberdico de l'ANSSI ! Préparez-vous à décrypter les mystères du vocabulaire informatique.

Crédit image : ANSSI

Le Cyberdico, kézako ? Imaginez un dictionnaire spécialement conçu pour vous aider à naviguer dans la jungle des termes techniques liés à la sécurité informatique. Créé par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), cet outil gratuit est là pour vous éclairer sur les mots et expressions qui peuplent l'univers de la cybersécurité.

Vous vous demandez quelle est la différence entre un "malware" et un "virus" ? Vous avez toujours rêvé de comprendre ce que votre collègue informaticien raconte pendant ses interminables monologues sur les "pare-feu" et les "clés de chiffrement" ? Le Cyberdico est fait pour vous !

Grâce à ses définitions claires, accessibles et précises, en français et leur correspondance en anglais, ce dictionnaire (pdf) vous permettra de devenir un véritable expert en sécurité du numérique et des technologies de l'information (non, je déconne, mais au moins, vous comprendrez certain d'entre-eux). Et en plus, il est mis à jour régulièrement pour suivre l'évolution constante des vocabulaires utilisés. Plutôt pratique, non ?

En bref, le Cyberdico de l'ANSSI est l'allié indispensable des curieux et des passionnés qui souhaitent approfondir leurs connaissances et se familiariser avec le langage parfois complexe de la cybersécurité. Alors n'hésitez plus et foncez découvrir cet outil, pour briller dans la société des geeks et vous aider à vous protéger un peu mieux des menaces numériques, ou au moins, en comprendre leur définition !

Et rappelez-vous, dans le monde du numérique, la connaissance et la vigilance sont vos meilleures armes ! Alors, à vos claviers, et que le Cyberdico soit votre allié vers la maîtrise de la cybersécurité !


Source :
ANSSI


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Le contrôle parental devient obligatoire sur tous les appareils connectés


À partir du 13 juillet 2024, tous les appareils connectés commercialisés en France devront proposer une fonctionnalité de contrôle parental. Cette nouvelle obligation, issue de la loi Studer votée en mars 2022, vise à mieux protéger les mineurs des contenus inappropriés.

Crédit image : Pixabay

Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui concerne tous les parents et tous les geeks : le contrôle parental. À partir du 13 juillet 2024, les fabricants de matériels connectés en France devront proposer une fonctionnalité de contrôle parental sur leurs appareils. C'est la loi Studer, votée en mars 2022, qui l'impose pour protéger les mineurs de l'exposition aux écrans.

Le but de cette loi, c'est d'informer les parents sur les outils existants pour protéger leurs enfants. Les fabricants, distributeurs et vendeurs d'appareils connectés devront donc respecter de nouvelles obligations en matière de contrôle parental. Ces obligations entreront en vigueur le 13 juillet 2024. C'est une étape importante pour la protection des mineurs, mais attention, ça ne remplace pas la vigilance des parents !

L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié un rapport en mars 2024 pour guider les fabricants dans la mise en place de cette nouvelle législation. Alors, comment ça marche ?

Lors de la première mise en service de l'appareil, le dispositif de contrôle parental doit être proposé à l'utilisateur. L'idée, c'est d'attirer l'attention des parents sur l'existence de ce dispositif et de les inciter à l'activer immédiatement. La loi précise aussi que les données personnelles des mineurs collectées lors de l'activation du contrôle parental ne doivent pas être utilisées à des fins commerciales, même après leur majorité.

Les appareils concernés devront inclure un dispositif de contrôle parental gratuit, facile d'accès et compréhensible. Ce dispositif permettra au minimum de bloquer le téléchargement et l'accès à certains contenus susceptibles de nuire aux mineurs. Ces contenus sont ceux interdits aux mineurs ou régis par la loi du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs. Le dispositif permettra aussi de bloquer l'accès aux contenus préinstallés relevant des mêmes catégories.

Attention, les obligations ne concernent que les contenus installés ou téléchargeables via les boutiques d'applications logicielles. Les sites internet sont donc exclus du champ des contenus à bloquer (Jean-Kevin est content, il pourra toujours faire croire qu'il a 18 ans sur Youporn).

Quels sont les équipements concernés ? Tous les appareils qui permettent de naviguer sur internet et qui disposent d'un magasin d'applications sont concernés. Cela inclut les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, les télévisions connectées, les montres connectées, les systèmes de navigation embarqués, les consoles de jeux et les liseuses.

Les équipements terminaux d'occasion mis sur le marché avant le 13 juillet 2024 ne seront pas soumis aux obligations. Cependant, les opérateurs qui les commercialisent devront informer les acheteurs de l'existence de dispositifs de contrôle parental pouvant être installés. Les équipements terminaux d'occasion mis sur le marché après le 13 juillet 2024 seront soumis aux mêmes obligations que les équipements terminaux neufs.

Et si les fabricants ne respectent pas ces obligations ? L'ANFR pourra mettre en demeure le fabricant ou l'opérateur économique concerné de mettre les appareils en conformité ou de les retirer du marché. Si les produits ne sont pas mis en conformité, l'ANFR pourra ordonner leur retrait temporaire et/ou leur rappel du marché national. L'ANFR pourra aussi prononcer une amende administrative de 1 500 € pour une personne physique et 7 500 € pour une personne morale (15 000 € si plusieurs manquements sont constatés).

L'idée est certes intéressante mais elle aurait dû être propagée aux sites internet proposant des contenus sensibles !


Source :
ServicePublic.fr


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Les communs numériques et la souveraineté : comment sauver les logiciels libres ?


La souveraineté numérique menacée par la domination des multinationales : les communs numériques et les logiciels libres comme alternatives.

BANE https://laviedesidees.fr/ - BANE ©Felicitas Heyerick

Communs numériques ... souveraineté ... kekséksa ?
Les communs numériques font référence aux ressources numériques partagées et gérées de manière collective par une communauté d'utilisateurs, telles que les logiciels libres, les données ouvertes, les contenus créatifs sous licence libre, etc. Ces ressources sont souvent créées et maintenues par des communautés de contributeurs bénévoles ou rémunérés, qui collaborent de manière ouverte et transparente pour les développer et les améliorer.

La souveraineté numérique, quant à elle, désigne la capacité d'un État à exercer son autorité et son contrôle sur ses ressources numériques, ses infrastructures réseau et ses données, afin de garantir son autonomie et sa sécurité dans le cyberespace. Elle implique également la capacité à protéger les droits fondamentaux des citoyens dans l'environnement numérique, tels que la vie privée, la liberté d'expression et le droit à l'information. La souveraineté numérique est devenue un enjeu majeur pour les États, en raison de l'importance croissante du numérique dans tous les aspects de la vie sociale, économique et politique, et de la menace que représentent les cyberattaques et l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures.

Du coup, ça fait quoi ?
Avec la seconde révolution informatique des années 1960, le développement numérique d'un pays repose sur un équilibre fragile entre l'expertise des institutions publiques et l'externalisation de la production des outils par les entreprises. Cependant, avec la mondialisation du marché numérique, cet équilibre a été rompu, laissant place à une concentration des grandes multinationales, principalement américaines. Cette situation a réduit les marges de manœuvre pour assurer la souveraineté numérique, qui consiste en la possibilité pour un État d'assurer son autonomie en matière de ressources logicielles, d'infrastructure réseau et de valorisation des données numériques.

Face à cette situation, le logiciel libre et open source est souvent présenté comme une alternative crédible, offrant davantage de transparence, de sécurité et de confiance. Cependant, malgré les parts de marché croissantes du "marché de l'open source", la plupart des logiciels domestiques, des applicatifs métiers et des systèmes d'exploitation vendus avec les machines sont propriétaires, y compris dans la fonction publique. De plus, la question de la souveraineté numérique ne se limite plus aux usages individuels, mais concerne également le stockage des données et leur localisation, ainsi que la contribution significative au code libre ou open source pour ensuite en extraire toute la plus-value sur des marchés fermés et hégémoniques.

Les multinationales et leurs plateformes ont réussi à marginaliser les alternatives communautaires en mettant en avant la simplicité d'utilisation, la maintenance "clé en main" et l'intégration de leurs produits propriétaires. Bien que les États européens aient pris des engagements en faveur du logiciel libre et open source depuis les années 1990, ils peinent encore à concrétiser leurs discours, notamment dans les marchés publics. Pourtant, la souveraineté numérique est de plus en plus associée au potentiel du logiciel libre ou open source, comme autant de ressources communes dont l'adaptabilité aux besoins permet aux États de développer ou faire développer leurs propres outils numériques, en toute indépendance.

Le prix à payer est celui de l'effort et du savoir-faire dans le développement. Les logiciels libres ou open source sont créés de manière collaborative par des communautés, contributeurs utilisateurs et développeurs, à dimension locale ou mondiale, pour répondre à leurs propres besoins. Ils le font dans une logique économique qui s'oppose à la logique propriétaire des grands éditeurs privés, ce qui n'empêche pas ces derniers de contribuer à leur tour, selon leurs motivations. Certains rares logiciels libres sont issus de la fonction publique, même s'il arrive souvent que cette dernière n'a pas les moyens humains suffisants pour les maintenir, auquel cas des communautés d'utilisateurs-développeurs se les réapproprient parfois.

Lorsqu'un logiciel communautaire est pressenti pour répondre à un besoin spécifique pour un État, l'intégration requiert la plupart du temps de faire appel à des services de développement externes, c'est-à-dire des entreprises capables de répondre à un marché public en modifiant et adaptant le code libre ou open source issu de ces communautés, en fonction du cahier des charges du donneur d'ordre. Cependant, dans la configuration d'un marché libéralisé, l'État en vient à placer sur le même plan concurrentiel les produits issus des multinationales et les communs numériques issus de structures mixtes dont le modèle économique est non seulement différent, mais aussi beaucoup plus fragile. Cette mixité se construit d'un côté avec des petites entreprises ou start-up fournissant du développement sur la base de contrats avec l'État, et de l'autre côté, avec l'effort communautaire, mené par des collectifs, souvent bénévoles, ou bien construit sur du temps humain libéré par d'autres entreprises, sans contrepartie financière.

La question est donc de savoir comment maintenir le vivier libre ou open source dans cette configuration, et comment assurer le renouvellement de cette ressource face à la concurrence induite par la recherche de souveraineté. Il est important de ne pas considérer le code libre ou open source comme une ressource "commune" à épuiser dans le système néolibéral, mais plutôt de réévaluer une politique des communs qui soit démocratique et non productiviste.


Sources :
 • Ceruzzi, P. E. (2003). A History of Modern Computing. MIT Press.
 • Institut Mines Télécom (2023). Souveraineté numérique : enjeux et perspectives.
 • Eghbal, N. (2017). Roads and Bridges: The Unseen Labor Behind Our Digital Infrastructure. Ford Foundation.
 • Caffentzis, G. (2022). The Commons: An Alternative to Capitalism and the State? In The Wealth of the Commons: A World Beyond Market and State (pp. 31-41). Levellers Press.
 • Casilli, A. A. (2019). En attendant les robots: enquête sur le travail du clic. Seuil.
 • Hodgson, G. M. (2024). Public Money for Public Code: A Campaign for Software Freedom. Free Software Foundation Europe.
 • Sawers, P. (2023). Element changes its open-source Matrix server’s license to AGPL. VentureBeat.
 • Stiegler, B. (2015). L’emploi est mort, vive le travail! Entretiens avec Ariel Kyrou. Fayard/Mille et une nuits.
 • Williams, S., Stallman, R. M., & Masutti, C. (2010). Free as in Freedom 2.0: Richard Stallman’s Selected Essays. GNU Press.
 • Dardot, P., & Laval, C. (2015). Commun: essai sur la révolution au XXIe siècle. La Découverte.
 • Graeber, D. (2014). The Democracy Project: A History, a Crisis, a Movement. Spiegel & Grau.
 • Leach, M. (2013). Beyond development: a political manifesto. Routledge.
 • Guichoux, J. (2016). Les mouvements des places: vers une démocratie réelle?. Éditions du Croquant.
 • Crétois, T. (2017). L’intérêt général, expression de l’administration et du pouvoir. In L’intérêt général (pp. 11-26). La Documentation française.
 • Michel, S., & Lamarche, T. (2024). L’université, un secteur productif comme les autres? Les effets pervers de la stratégie de mise en concurrence. Éditions de la Maison des sciences de l’homme.
 • Shulz, T. (2021). The Partner State: A New Framework for 21st Century Governance. Commons Transition.
 • Bollier, D. (2014). Think Like a Commoner: A Short Introduction to the Life of the Commons. New Society Publishers.
 • Pénigaud de Mourgues, A. (2017). Jean-Jacques Rousseau et la question de l’intérêt général. In L’intérêt général (pp. 27-42). La Documentation française.
 • Sauvêtre, P. (2022). Communs et communisation. Les prairies ordinaires.


Source de l'article :
Laviedesidees.fr


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Article rédigé en partie avec l'aide de Mistral AI.


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Le jeu du chat et de la souris entre l'homme et la machine ou comment comprendre l'univers fascinant des CAPTCHAs


Ah, les CAPTCHAs ! Qui aurait cru que cette petite boîte agaçante que nous cochons presque machinalement (je ne sais pas si ça se dit, mais bon, j'aime bien les cochons .... que voulez vous !) sur les sites web avait tant à dire sur nous, simples mortels, face à la montée implacable des machines ? Si vous avez déjà passé plus de cinq minutes sur Internet, vous avez sans doute été accueilli par cette fameuse case à cocher : « Je ne suis pas un robot ». Mais pourquoi, au juste, un robot ne peut-il pas simplement prétendre ne pas être ce qu'il est ?

Crédit image : geeksforgeeks.org

Un peu d'histoire pour briller en société
Avant de plonger dans le vif du sujet, remontons un peu le temps. Le terme CAPTCHA, qui semble sorti tout droit d'un film de science-fiction, est en réalité un acronyme pour "Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart" (Test de Turing complètement automatisé pour distinguer les ordinateurs des humains). Ces tests ont été conçus pour empêcher des programmes informatiques, appelés bots, de remplir des formulaires en ligne à notre place. Imaginons un monde où acheter des billets pour votre concert favori devient impossible parce Terminator les a tous achetés en quelques secondes. Frustrant, non ?

Comment fonctionnent les CAPTCHAs ?
Le principe est simple : donner à l'utilisateur une tâche que les machines trouvent difficile à réaliser. Initialement, cela impliquait de lire du texte sur des images déformées. Humains : 1, Robocop : 0. Mais les robots ont vite appris à lire ces textes déformés, poussant les développeurs à élaborer des CAPTCHAs toujours plus sophistiqués.

La version 2 du reCAPTCHA de Google ne se contente pas de voir si vous pouvez identifier des images de feux de circulation ou de chats (on est tous d'accord, on aime les chats hein !), mais elle observe comment vous interagissez avec ces demandes. Les humains ont une manière naturellement imparfaite et incohérente de bouger leur souris ou de cliquer, une signature que les robots ont du mal à imiter.

Pourquoi les robots sont-ils à la traîne ?
Vous pourriez penser qu'avec tous les progrès en I.A., simuler un comportement humain pourrait être un jeu d'enfant pour Alicia, la robotte (bon là, c'est une référence à ex-Machina, faut suivre !). Mais là réside le vrai défi : imiter l'aléatoire naturel des actions humaines est extrêmement complexe. Cela requiert une nuance de comportement que les algorithmes ont encore du mal à maîtriser. Pensez-y comme essayer de programmer un robot pour qu'il agisse comme tonton Marcel au repas de famille — imprévisible et avec un goût douteux pour les blagues de boomer !

Et après ? Que nous réserve le futur des CAPTCHAs ?
L'évolution ne s'arrête jamais. Avec reCAPTCHA v3, Google a commencé à analyser le comportement des utilisateurs en arrière-plan, promettant une expérience moins intrusive (et peut être plus curieuse). Imaginez un monde où vous n'avez plus besoin de prouver que vous n'êtes pas un robot, parce que Google le sait déjà grâce à votre manière unique de naviguer sur le web (et les données qu'il possède sur vous ... mais ça, c'est un autre article).

Une touche d'humanité dans ce monde de brute numérique
Cliquer sur "Je ne suis pas un robot" peut sembler un geste banal, mais c'est un rappel poignant que dans cet univers, notre humanité est ce qui nous rend uniques. Et pendant que nous continuons à naviguer, à cliquer, et à interagir, les robots continueront de tenter de nous rattraper — toujours à un clic de distance.

En somme, la prochaine fois que vous rencontrerez un CAPTCHA dans la rue, prenez un moment pour apprécier cette petite compétition entre vous et la machine. Qui sait ? Peut-être que votre participation à ce jeu de cache-cache numérique est ce qui aide à garder Internet un peu plus sécurisé et, ironiquement, plus humain.

Article rédigé en partie avec l'aide de Chat GPT 4.


Sources multiples :
Ballajack
geeksforgeeks
Google


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Les États-Unis interdisent l'antivirus russe Kaspersky sous prétexte de souveraineté numérique


Le gouvernement américain vient d'annoncer l'interdiction du logiciel antivirus russe Kaspersky sur son territoire, invoquant des raisons de sécurité nationale et de protection des données des citoyens. Cette décision s'inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes entre les États-Unis et la Russie, et soulève d'importantes questions sur la cybersécurité et la souveraineté numérique.

Crédit image : Kaspersky

Une méfiance de longue date

Selon Nicolas Arpagian, spécialiste en risques numériques à franceinfo, cette interdiction n'est pas une surprise. Elle s'inscrit dans la continuité d'une méfiance exprimée depuis 2017 par l'administration américaine envers Kaspersky. Les autorités américaines soupçonnent que le Kremlin pourrait contraindre l'entreprise russe à exploiter ses capacités techniques pour collecter des informations sensibles sur les systèmes informatiques américains.

La cybersécurité, un enjeu stratégique

L'expert souligne que dans le domaine de la cybersécurité, il est difficile de prouver l'existence de comportements malveillants. La suspicion est donc omniprésente, surtout dans un contexte de concurrence politique, économique et militaire entre grandes puissances. Les États-Unis craignent que la Russie puisse exploiter les données collectées par Kaspersky à des fins stratégiques.

Quelle attitude adopter ?

Face à cette situation, Nicolas Arpagian rappelle que chaque utilisateur reste libre de ses choix en matière de logiciels. Cependant, il est important d'être conscient des enjeux et des risques potentiels. En France, les administrations ont déjà pris des mesures pour diversifier leurs prestataires de cybersécurité.

Vers une souveraineté numérique ?

L'expert plaide pour un recours accru aux technologies nationales ou européennes dans le domaine de la cybersécurité. Cette approche permettrait de renforcer l'autonomie stratégique et la souveraineté numérique des pays européens. Il encourage les consommateurs à prendre conscience de l'impact de leurs choix sur l'écosystème numérique national et européen.

L'interdiction de Kaspersky aux États-Unis met en lumière les enjeux complexes de la cybersécurité à l'ère de la mondialisation numérique. Elle souligne l'importance croissante de la souveraineté technologique dans un monde où les tensions géopolitiques se cristallisent de plus en plus autour des questions numériques.

Article rédigé en partie avec l'aide de l'IA Claude.


Source :
franceinfo:


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La France connectée ou la progression fulgurante de la fibre optique en 2024


À l'heure où la technologie devient chaque jour un peu plus le coeur battant de nos vies, l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques) vient de livrer son bilan pour le premier trimestre de l'année 2024, et les chiffres sont aussi encourageants qu'impressionnants.

Crédit image : DALL-E

Au cours de ce trimestre, la fibre optique a connu une ascension fulgurante avec 810 000 nouveaux abonnements, surpassant même le nombre de nouveaux raccordements (680 000 locaux rendus raccordables). À ce rythme, la France file tout droit vers une couverture totale, avec déjà 87 % des locaux raccordables à cette technologie qui révolutionne notre manière de vivre et de travailler.

Mais qu'en est-il des régions moins denses et des territoires jusqu'alors moins privilégiés ? L'ARCEP confirme des progrès notables : 460 000 locaux ont été équipés dans les zones d'initiative publique et 140 000 dans les zones d'initiative privée moins denses. Ces efforts démontrent une volonté ferme d'équilibrer l'accès au très haut débit sur tout le territoire.

Malgré un léger ralentissement comparé à l'année précédente, le nombre total d'abonnements internet à haut et très haut débit s'élève désormais à 32,3 millions, avec la fibre optique représentant près de 70 % de ce total. Ce sont des nouvelles qui promettent de transformer notre quotidien, notamment en améliorant l'accès aux services numériques, l'éducation en ligne, et bien plus encore.

L'ARCEP ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. L'autorité a récemment mis en demeure certains opérateurs pour accélérer le déploiement et respecter les engagements pris. L'objectif ? Une France totalement connectée d'ici fin 2025.

Pour suivre les avancées ou vérifier si votre domicile peut être raccordé, rendez-vous sur le site de l'ARCEP ou sur "Ma connexion internet", où des cartes détaillées vous attendent. C'est une ère de connectivité sans précédent qui se profile, et chaque Français est invité à en faire partie.


C'est bien beau tout ça, mais qu'est-il prévu pour rassurer papy et mamie qui n'en ont aucunement besoin ?

Alors que la France se dirige vers une couverture intégrale en fibre optique, une question demeure pour nos aînés : comment gérer les nouveaux équipements qui accompagnent cette technologie ? La réponse réside dans l'accompagnement et les services d'assistance dédiés.

Les fournisseurs de services internet, conscients de ces défis, mettent en place des programmes d'assistance pour aider à l'installation et à la configuration des nouveaux équipements, comme les boîtiers de fibre optique nécessaires pour la télévision et le téléphone. Ces services peuvent inclure des visites à domicile où des techniciens expliquent de manière simple et claire comment utiliser les nouveaux dispositifs.

En outre, de nombreuses associations proposent des formations spécifiques pour les seniors, leur permettant d'apprendre à utiliser ces technologies à leur propre rythme. Ces sessions visent à démythifier la technologie et à rendre les aînés plus autonomes dans leur utilisation quotidienne d'internet et des communications.

Il est également important de noter que les opérateurs offrent souvent des interfaces simplifiées pour ceux qui le souhaitent, réduisant la complexité des télécommandes ou des menus à l'écran. Ainsi, regarder la télévision ou passer un appel reste une expérience familière et non intimidante.

Les fournisseurs de services et les organismes gouvernementaux travaillent ensemble pour que la technologie améliore la vie de tous les Français, sans exception. Les normes et régulations en place visent à s'assurer que chaque individu, quelles que soient ses capacités ou ses besoins, puisse bénéficier de la révolution numérique en toute sécurité et avec le maximum de facilité.

L'objectif est clair : garantir que le passage à la fibre optique ne laisse personne derrière, surtout pas nos aînés, pour qui le changement peut sembler une montagne insurmontable. L'effort national en matière de numérisation est ainsi couplé à un engagement tout aussi sérieux envers l'accessibilité et l'inclusion.


Sources multiples :
Arcep

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Quand les sites web disparaissent dans les méandres du web


Savez-vous que 38 % des pages internet qui existaient en 2013 sont désormais inaccessibles ? Cela représente plus de 250 millions de sites qui ont disparu dans les méandres du web ! Ce phénomène, appelé "dégradation numérique", touche tous les types de sites, des sites gouvernementaux aux réseaux sociaux, en passant par les sites de particuliers. Dans cet article, nous allons explorer les raisons de cette disparition massive de sites web et les conséquences que cela peut avoir pour les individus, les entreprises et les gouvernements. Prêt à plonger dans les profondeurs du web ?

Crédit image : DALL-E

Salut tout le monde ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un phénomène qui touche le monde numérique et qui est loin d'être drôle : la "dégradation numérique". Selon une étude réalisée par le Pew Research Center, 38 % des pages internet qui existaient en 2013 sont désormais inaccessibles. Oui, vous avez bien lu, plus de 250 millions de sites ont disparu dans les méandres du web !

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous donner quelques chiffres pour vous faire comprendre l'ampleur du phénomène. Selon les données du Real Time Statistics Project, le nombre de sites Internet en ligne a été multiplié par dix entre 2008 et 2017, passant de 172 millions à plus d’1,7 milliard. Et oui, en à peine 10 ans, le nombre de sites a explosé !

Mais alors, comment expliquer la disparition de tous ces sites ? Les raisons sont multiples et variées. Tout d'abord, les sites gouvernementaux sont concernés par ce phénomène. En effet, la plupart d'entre eux ont migré vers des adresses sécurisées "https", ont été transformés en documents "statiques" (comme des PDF) ou redirigent désormais vers une nouvelle adresse. Et oui, même les gouvernements ne sont pas à l'abri de la "dégradation numérique" !

Mais ce phénomène ne touche pas que les sites gouvernementaux, les particuliers sont également concernés. En effet, la maintenance d'un site génère des frais qui sont généralement compensés par le trafic. Mais lorsqu'une page cesse d'être visitée, elle perd la raison de son existence et finit par disparaître. Et oui, sur le web, il faut savoir se renouveler pour ne pas sombrer dans l'oubli ! (et là, je sais de quoi je parle !)

Mais le phénomène de la "dégradation numérique" ne s'arrête pas là. Selon une étude du Pew Research Center, 21 % des pages officielles comportent au moins un lien inaccessible. Et oui, même les pages officielles ne sont pas à l'abri des liens morts !

Mais ce n'est pas tout, les réseaux sociaux sont également concernés par ce phénomène. En effet, près d'un cinquième (18 %) des tweets publiés dans le cadre de l’étude du Pew ont disparu en à peine quelques mois. Et oui, même sur les réseaux sociaux, il faut savoir être réactif pour ne pas disparaître !

Enfin, dernier exemple et non des moindres, Wikipedia. Selon une étude, plus de la moitié (54 %) des références renvoient vers des pages qui n’existent désormais plus. Et oui, même la célèbre encyclopédie en ligne n'est pas à l'abri de la "dégradation numérique" !

Alors, que faire pour lutter contre ce phénomène ? Tout d'abord, il est important de bien référencer ses pages et de vérifier régulièrement les liens pour éviter les liens morts. Ensuite, il est important de mettre à jour régulièrement son site pour maintenir l'intérêt des visiteurs. Enfin, il est important de sauvegarder régulièrement son site pour éviter de tout perdre en cas de problème.

Voilà, vous savez tout sur la "dégradation numérique". Alors, n'oubliez pas de bien entretenir votre site et de sauvegarder régulièrement vos données pour éviter de disparaître dans les méandres du web !


Sources multiples :
Pew Research
Real Time Statistics Project
Le Grand Continent


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Perdu ? Pas tant que ça ! Découvrez le nouveau réseau "Localiser mon appareil", votre futur espion préféré (ou pas)


Bon, qui n'a jamais perdu ses clés ou oublié où il avait garé sa voiture dans un parking immense ? Bien sûr, tout le monde ! Mais bonne nouvelle, chers distraits et têtes en l'air : le nouveau réseau "Localiser mon appareil" arrive pour surveiller vos affaires mieux que jamais. Et oui, même hors ligne. On parle de vraie magie moderne, ou juste d'une nouvelle façon de se faire espionner ? À vous de voir !

map Crédit image : Vecteezy

Imaginez un monde où même sans internet, vos gadgets pourraient vous dire où ils se cachent. Grâce au Bluetooth et à un milliard de dispositifs Android anonymes traînant partout, ce nouveau joujou va localiser votre téléphone perdu, votre sac, ou même vos écouteurs qui ont encore disparu sous le canapé. Pratique, non ?

Alors, oui, on nous promet que tout est super sécurisé. Les positions sont chiffrées avec des codes secrets que même Google ne peut pas lire. C’est un peu comme le Club des cinq, mais pour retrouver vos affaires perdues. Vous seul et vos complices de confiance pouvez savoir où se trouvent vos précieuses affaires. Rassurant, pas vrai ?

Au-delà de retrouver votre smartphone dans la jungle urbaine, ce réseau va transformer chaque appareil Android en petit détective privé. Perdu quelque chose ? Pas de panique, votre communauté est là pour vous aider à retrouver vos biens égarés. C’est presque émouvant, cette entraide technologique, c'est bô.

Si vous êtes comme moi, du genre parano ou simplement prudent, vous pouvez toujours choisir de ne pas participer à ce grand réseau de la retrouvaille. Désactivez simplement l'option dans les paramètres, et voilà, vous êtes hors de la matrice (sauf si vous avez pris la pilule rouge, bien sûr)

Avant de vous précipiter pour aller voir ce que ça donne (car cette fonction s'active par défaut), peut-être voudrez-vous réfléchir à tout ce que cela implique. Oui, c’est génial de ne jamais perdre vos affaires, mais êtes-vous prêt à laisser un milliard de dispositifs savoir où vous êtes ? Ça mérite une petite réflexion, non ?

Qu'en pensez-vous ? Pratique ? Flippant, mais sûrement révolutionnaire ? À l'ère du numérique, perdre ses affaires pourrait bien devenir un lointain souvenir, tout comme votre vie privée. Ironie du sort, non ?



Sources multiples :
Google

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Les nouveautés de Firefox en 2024, toujours plus de liberté et de personnalisation


Chez Mozilla, on ne plaisante pas quand on parle de mise à jour et de nouveautés. Leur mission ? Faire de Firefox le navigateur de choix pour tous, un espace où la liberté de navigation règne sans compromis. Accrochez-vous : des mises à jour importantes et des améliorations conséquentes vous attendent cette année !

Crédit image : Mozilla

Des fonctionnalités très attendues vont faire leur apparition
Mozilla a écouté ses utilisateurs et a mis le paquet sur les fonctionnalités que vous attendiez (enfin, je l'espère). Préparez-vous à booster votre productivité avec des options telles que le regroupement d'onglets, les onglets verticaux et une barre latérale des plus pratiques pour garder un œil sur vos 7 ou 7500 onglets ouverts. Sans parler du nouveau système de gestion de profils, qui permet de séparer clairement navigation personnelle, scolaire et professionnelle, mais sans les perdre de vue.

Vous voulez personnaliser votre navigateur ? Les nouveaux fonds d'écran pour les onglets neufs sont là pour ça ! Choisissez parmi une gamme variée de photographies, couleurs, et images abstraites celle qui vous ressemble le plus. Et pour ceux qui tiennent à leur vie privée (si... si... y'en a encore !), les nouveaux paramètres de confidentialité intuitifs exploitent les technologies anti-pistage de Mozilla tout en restant simples à comprendre. De plus, les menus épurés réduisent le fouillis visuel et mettent en avant les actions les plus utilisées pour que vous puissiez accéder plus rapidement à l'essentiel.

Plus rapide, plus fort : l’engagement continu de Mozilla
La vitesse est de mise dans le monde en ligne, donc Mozilla redouble d'efforts pour rendre Firefox aussi rapide et efficace que possible. Attendez-vous à un navigateur plus véloce, avec des chargements de pages et des démarrages plus rapides, tout en économisant la batterie de votre téléphone ou votre PC portable, lorsqu'il est installé sur ce type de matériel. Ils ont même boosté la réactivité de 20 %, grâce à Speedometer 3, un projet mené avec d'autres géants technologiques. Et parce que l'esprit de collaboration est fort chez eux, ils participent aussi au projet Interop pour faciliter la création de sites optimisés pour tous les navigateurs.

Vie privée et utilité sans compromis
La vie privée, c’est sacré chez Firefox. Contrairement à d'autres (non, on ne citera aucun nom... j'ai pas dit Google, ni Safari, Ni Edge, non, je l'ai pas dit :-P), Mozilla ne vous demande pas de troquer vos données contre une expérience en ligne de base. Lire une nouvelle dans une autre langue ou remplir un formulaire ne devrait pas vous coûter votre vie privée. Ainsi, ils ont veillé à ce que des fonctions comme la traduction et l'édition de PDF se fassent localement, sur votre appareil. Pas de transfert de vos données vers des fermes de serveurs externes ; chez Firefox, vos données restent les vôtres, point barre !

Et l'IA dans tout ça ?
Ah, l'intelligence artificielle... un sujet à la fois brûlant et passionnant !
Mozilla s'y prend avec la même philosophie : des fonctionnalités IA qui résolvent des problèmes concrets, respectent votre vie privée et vous laissent le choix. Prochainement, ils déploieront des modèles d'IA locaux pour générer du texte alternatif pour les images dans les PDF, améliorant l'accessibilité pour les utilisateurs malvoyants ou ayant des difficultés d'apprentissage. Tout ceci, traité sur votre appareil, pour garantir que même les améliorations technologiques respectent votre sphère privée.

Alors, prêts à naviguer avec encore plus de puissance et de respect de la confidentialité ? Firefox vous attend, plus performant que jamais. Restez connectés, car ils n'ont pas encore fini de vous surprendre !
Pour voir ce que ça donne à l'heure actuelle, vous pouvez télécharger la version Nightly (la béta quoi) sous linux (version apt ici) ou Windows.


Sources multiples :
Korben
Mozilla

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Décès de Robert Dennard, inventeur de la DRAM et pionnier de l'informatique moderne à l'âge de 91 ans.


Robert Dennard, l'inventeur de la technologie de mémoire vive dynamique (DRAM) qui a révolutionné l'informatique moderne, est décédé à l'âge de 91 ans. Cette technologie, brevetée en 1968, est utilisée aujourd'hui dans presque tous les ordinateurs, serveurs et appareils électroniques grand public sur le marché.

Crédit image : IBM

Né en 1932 dans une ferme sans électricité au Texas, Dennard a étudié l'ingénierie électrique à l'Université méthodiste du Sud grâce à une bourse d'études en tant que joueur de cor français. Il a ensuite poursuivi ses études à l'Institut de technologie Carnegie, maintenant connu sous le nom de Carnegie Mellon, où il a obtenu son doctorat en 1958.

Dennard a commencé à travailler chez IBM en tant que chercheur et y est resté pour le reste de sa longue et prestigieuse carrière. Au début des années 1960, il a développé la DRAM, une alternative plus rapide et de plus grande capacité à la mémoire à noyau magnétique existante.

En plus de la DRAM, Dennard a également développé la théorie de l'échelle de Dennard en 1972, qui a aidé les ordinateurs et autres appareils électroniques à devenir plus petits, plus rapides et plus efficaces chaque année. Cette théorie, également connue sous le nom de loi de Dennard, découle de la loi de Moore, qui stipule que le nombre de transistors pouvant tenir dans un espace donné double environ tous les deux ans.

Au cours de sa carrière, Dennard a reçu de nombreux prix et distinctions. Il a été nommé IBM Fellow en 1979 et a reçu la Médaille nationale américaine de la technologie des mains du président Ronald Reagan en 1988. En 1997, Dennard a été intronisé au Temple de la renommée des inventeurs nationaux des États-Unis et a reçu la Médaille d'honneur de l'IEEE en 2009.

Dennard laisse dans le deuil sa femme, Jane Bridges, et ses filles Amy et Holly Dennard, ainsi que quatre petits-enfants. Son fils, Robert H. Dennard, Jr., est décédé avant lui. Un service commémoratif en l'honneur de Dennard est prévu pour le 7 juin à 13 heures, heure de l'Est, à Yorktown Heights, New York.


Sources multiples :
Le Figaro
Tom's Hardware

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