
Quand l’IA débarque dans l’administration
Chantal et Jeannine en mission impossible
Le gouvernement a pris une grande décision : moderniser l’administration avec l’intelligence artificielle. Oui, vous avez bien lu. Les 5,7 millions d’agents de la fonction publique française vont enfin avoir accès à des outils d’IA pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. Enfin, en théorie...
Un chatbot pour assister nos chers agents
Dans un grand élan de transformation digitale, le ministre de l’Action publique, Laurent Marcangeli, a annoncé la mise à disposition d’un chatbot "équivalent à ChatGPT, mais en version française et sécurisée". L’objectif est ambitieux : permettre aux agents publics de générer des courriers, réaliser des synthèses et faciliter leur travail.
Dans un bureau lambda... Chantal et Jeannine découvrent la merveille technologique sur leur écran.
Jeannine : "Regarde Chantal, ils nous ont collé un nouvel outil. Un truc d’intelligence artificielle !"Chantal : "Ah non, ils n’allaient pas nous embaucher un stagiaire plutôt ? Ça aurait été plus simple."
Jeannine : "Allez, on tente le coup. Tape un truc... Essaye 'rédiger une relance polie pour un impayé'."
(Quelques secondes plus tard, un courrier impeccable s’affiche sur l'écran.)
Chantal : "Oh purée, mais c’est du grand art ! On croirait un courrier du ministre en personne !"
Un pilotage resserré et des formations pour tous
Le plan du gouvernement ne s’arrête pas à ce chatbot magique. Une véritable feuille de route est déployée pour que chaque ministère adopte ces technologies. Un suivi annuel est prévu, histoire de s’assurer que tout le monde joue le jeu. Cerise sur le gâteau, une formation IA sera dispensée à tous les agents publics.
Jeannine : "Oh, regarde, on a aussi un mail du service RH : 'Formation obligatoire à l’IA'..."Chantal : "Super, encore une visio Teams avec un mec en costard qui va nous expliquer comment cliquer sur un bouton."
L’IA à l'écoute des usagers (ou presque)
Mais ce n’est pas tout ! Une autre IA a été mise en place pour analyser les retours des usagers sur la plateforme Services Publics+. Elle permet d’identifier les principaux sujets de mécontentement et propose des axes d’amélioration.
Et toujours dans le bureau de Chantal et Jeannine...
Jeannine : "Attends, je teste : 'Analyser les avis des usagers sur notre service'."
(L’IA répond : "Principaux sujets identifiés : lenteur du traitement, manque de clarté des réponses, difficulté à contacter un agent.")
Chantal : "Oups. Je crois qu’ils parlent de nous."Jeannine : "Oh bah, ils n’ont qu'à patienter. Rome s’est pas construite en un jour !"
Un service public enfin à la page ?**
Ce nouvel outil d’analyse est déjà utilisé par plusieurs grandes administrations comme la Gendarmerie, la CNAV ou encore la MSA. L’objectif est d’offrir un service public plus efficace et plus réactif aux besoins des citoyens.
Mais encore faut-il que les agents publics adoptent cette technologie et s’y habituent...
Jeannine : "Et si on demandait à l’IA de répondre aux plaintes des usagers automatiquement ?"Chantal : "Bonne idée ! Allez, 'Ecris-moi une réponse pour un casse-pieds mécontent'."
(L’IA répond : "Nous prenons en compte vos remarques et nous nous engageons à améliorer la qualité de nos services.")
Jeannine : "Génial. On va bosser deux fois moins en ayant l’air deux fois plus efficaces !"
Rideau sur une administration qui, à défaut de mieux fonctionner, saura au moins mieux communiquer !
Sources multiples :
L'Usine Digitale
Site du gouvernement
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